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[1] « Nous soussignés sommes convenus de ce qui suit savoir que voulant vivre en bonne harmonie et intelligence nous nous sommes réunis à l’effet d’arrêter qu’aucun de nous ne devra ni ne pourra jouer dans aucuns bals qui se donnent dans la salle de M. Tarade tels que ceux de la société de M. Labrouste ou toute autre société qui pourraient avoir lieu également chez M. Tarade soit dans les bals masqués ou tous autres qui pourroient avoir lieu dans la salle de comédie données par les comédiens ou autre société quelconque sans que tous les soussignés n’y soient admis et ne partagent par égale portion les rétributions qui seront allouées pour la musique de chacun de ces bals et pour garantie du présent a été convenu que le premier des six soussignés qui feroient usage de son instrument pour jouer au dessous du prix convenu ci après dans lesdits bals à titre de dédit devra payer la somme de trois cent francs qui sera partagée par égalité entre eux resté fidèle au présent traité. Il est encore convenu que dans le cas de maladie de l’un des soussignés pendant la durée du présent traité les cinq autres sociétaires soussignés devront le faire remplacer par un élève et comme le prix qui lui sera alloué comme remplaçant ne devra jamais être le même, alors l’excédent sera remis au malade ou à l’absent pour cause légitime et reconnue par la société. Le prix convenu pour chaque musicien à demandé au société est de neuf francs jusqu’à minuit et deux francs par heure après minuit et pour les bals masqués quinze francs pour chaque musicien. Sommes encore convenus que celui des soussignés qui commettroit des sautises seroit renvoyé de ladite société sans qu’aucun des sociétaires put s’y opposer. Il est encore et finalement convenu que le présent traité est fait pour l’espace de trois années consécutives qui devront courir à dater de ce présent jour jusqu’au jour de Pâques mil huit cent quinze [ ? ] sous nos seings privés à Moulins le trente un décembre mil huit cent onze signé Dauphin, Tizon fils, Dammassi d. Charpentier, Laras, Marchand et Minangoy », renseignement fourni par J.F. HEINTZEN, doctorant en histoire, qui travaille sur les pratiques musicales dans les milieux populaires dans le Centre de la France (XVIII^e- XIX^e siècles), le 2 mars 2010.

1  Registre transcrit vers 1862.

[2] Inventaire complet disponible en ligne sur le site des archives départementales du Doubs, http://recherche-archives.doubs.fr/accounts/mnesys_ad25/datas/medias/Fichiers_pdf/07_J/J_79J_Association_franc-comtoise_Culture.pdf

[3] L’orthographe de la ville de Sète a varié jusqu’à 1927 : Sète, Cette ou Sette.

[4] Voir photographie dans le livret iconographique.

[5] Voir photographie dans le livret iconographique.

[6] Notice réalisée en fonction des informations fournies par le Dictionnaire de l’édition réalisé par le Centre audiovisuel et informatique de l’université de Paris III, [en ligne] , http://www.cavi.univ-paris3.fr/phalese/desslate/dico0687.htm.

[7] Voir la notice biographique réalisée par Bora, [en ligne], http://daf.archivesdefrance.culture.gouv.fr/sdx-222-daf-bora ap/ap/fiche.xsp?id=DAFANCH00AP_457AP

[8] Renseignements fournis par la base de données Bora, [en ligne] http://daf.archivesdefrance.culture.gouv.fr/sdx-222-daf-bora-ap/ap/fiche.xsp?id=AD07000AP_000000112&q=sdx_q0&n=6&x=rchamp.xsp.

[9] Voir photographie dans livret iconographique.

[10] L’Orphelinat des arts, fondé à Courbevoie en 1880, était destiné aux jeunes filles, enfants d'artistes dramatiques, peintres, sculpteurs, architectes, graveurs, musiciens, journalistes et gens de lettres.

[11] http://www.ihs.cgt.fr/IMG/pdf_Federation_nationale_du_spectacle.pdf.

[12] Inventaire réalisé par Naïla Kebbati en novembre 1996, disponible en ligne sur le site de l’IHS-CGT,  http://www.ihs.cgt.fr/IMG/pdf_Syndicat_francais_des_artistes_interpretes.pdf.

[13] Répertoire numérique réalisé par Naïla Kebbati, sous la direction d’Agnès Magnien, directrice des archives départementales de Seine-Saint-Denis, en décembre 1999.

[14] Cf. H. SINNO, Introduction de l'inventaire du fonds 192 J, disponible sur le site des archives de Seine-Saint-Denis, http://archives.seine-saint-denis.fr/IMG/pdf/192_j__fnpapier_cartoncgt.pdf.

[15] L’inventaire du fonds a été réalisé par Françoise Burg sous la direction de Christian Oppetit, directeur des Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, en avril 2002. Il est disponible en ligne, dans son intégralité, sur le site des Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, http://archives.seine-saint-denis.fr/IMG/pdf/222j__chchezeau.pdf.

[16] Répertoire numérique établi par Naïla Kebbati, sous la direction de Guillaume Nahon, directeur des Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Disponible en ligne dans son intégralité sur le site des Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, http://archives.seine-saint-denis.fr/IMG/pdf/240_j_cgt_syndicat_opera.pdf.

[17] A. MAGNIEN, Extrait de l’introduction de l’inventaire de la Maison de la culture, disponible en ligne sur le site Internet des Archives départementales de Seine-Saint-Denis, http://archives.seine-saint-denis.fr/IMG/pdf/143j_mc93.pdf.