Des sources pour l'histoire
de la protection sociale
Spectacle, presse & médias
Charlotte Siney sous la direction de Patrick Eveno, Pascale Goetschel et Michel Dreyfus, en collaboration avec Elvina Fesneau, Eric Belouet, Sylvie Charlier.
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» Centres de recherche et d'archives » Presse » Institut français d'histoire sociale

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Institut français d'histoire sociale

60, rue des Francs Bourgeois

75141 Paris cedex 03

Tél. : 01 40 27 64 49

Les mardis et jeudis, de 10 h à 12 h 30 à 13 h 30 à 18 h ; le mercredi matin, de 10 h à 12 h 30.

Accueil sur rendez-vous.

Contact : Hélène Strub.

Les lecteurs sont soumis aux conditions générales d'admission et aux périodes d'ouverture des Archives nationales, où ses inventaires (cote 14 AS) et la majorité des documents sont consultables.

           L'Institut français d'histoire sociale est une association scientifique, créée en décembre 1948 par Georges Bourgin et Edouard Dolléans. Reconnu d'utilité publique depuis 1957, il est conçu comme complément aux grands organismes français généralistes (Bibliothèque nationale, Archives nationales) et aux instituts étrangers spécialisés (Instituts de Moscou et d'Amsterdam), afin de donner une dynamique nouvelle aux recherches françaises en sciences sociales. Réunissant des universitaires de différentes disciplines, il est à l’origine de la création en 1953 de la Commission internationale d'histoire des mouvements sociaux et des structures sociales, rebaptisée Commission internationale d'histoire sociale (affiliée au Comité international des sciences historiques). Cette dernière a lancé de nombreuses enquêtes thématiques, qui ont donné lieu à des publications. L'IFHS a également créé des revues spécialisées : à son Bulletin annuel de 1951 a succédé L'Actualité de l'histoire, puis en 1960, Le Mouvement social qui a pris son autonomie en 1971. Il est par ailleurs membre du réseau CODHOS (Collectif des centres de documentation en histoire ouvrière et sociale).

 

            L'Institut s'est donné pour tâche essentielle de collecter, conserver, cataloguer et mettre à la disposition du public des fonds privés inédits portant sur le mouvement social et ses acteurs en France. Son centre documentaire s'est constitué grâce aux dons et legs faits à l'association. Il dispose ainsi de plus d’une centaine de fonds d’archives, auxquels s’ajoutent des ouvrages, des collections de périodiques, des affiches et des documents iconographiques. Les archives et bibliothèque sont déposées aux Archives nationales, à Paris, tandis que le fonds presse a dû être transféré à Fontainebleau par manque de place. Ces documents concernent essentiellement la période des années 1870 à la fin du XXe siècle. Ils traitent majoritairement de l’anarchisme et de ses différentes tendances, du socialisme, du communisme, du fouriérisme[1], de la Commune de Paris[2], de la Révolution espagnole, du féminisme et du mouvement ouvrier. Plusieurs inventaires ont été mis en ligne sur le site http://raforum.info. Par ailleurs, le site anarlivres.free.fr recense tous les périodiques anarchistes de 1871 à 2000, ainsi que le catalogue des livres et brochures publié par les éditions Saur en 1993. En 2013, l’Institut français d’histoire sociale sera probablement transféré dans le nouveau site des Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine.

           

            Parmi ces fonds très nombreux et variés, plusieurs documents d’archives entrant dans le cadre d’une étude sur la protection sociale des professionnels de la presse ont pu être identifiés, grâce aux catalogues des imprimés et des inventaires, et à différents relevés thématiques : ouvrages, articles, titres de périodiques, brochures diverses mais aussi manuscrits concernant essentiellement des organisations syndicales d’ouvriers de la presse. En revanche, le secteur du spectacle n’est pas représenté.